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Dictionnaire H??aldique de l'Auvergne (??.1857)
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9782012539815
ISBN13:
9782012539815
Condition:
New
$37.76
Dictionnaire H??aldique de l'Auvergne (??.1857)
$37.76
« On voit des ?cussons charg?s d'armoiries, partout, sur les tours et sur les portes des ch?teaux, sur les portes de beaucoup d'?difices publics et priv?s, sur les tombeaux, sur les sceaux, dans les ?glises, notamment sur les clefs de vo?tes; et le plus souvent l'arch?ologue et le simple curieux ne peuvent dire ? quelle famille appartiennent ces marques de distinction.
Les pierres s?pulcrales ont souvent aussi des armoiries qui r?v?lent les noms et les titres de ceux qui reposent sous ces sortes de dalles.
Pour arriver d'une mani?re certaine ? expliquer ces marques arch?ologiques, et pour ?viter des recherches souvent infructueuses, nous voulions, imm?diatement apr?s avoir fini le Nobiliaire d'Auvergne, publier, comme compl?ment, un dictionnaire h?raldique de la m?me province; mais comme nous avions d'autres travaux sur le chantier, force nous a ?t? de suspendre.
Ayant vu avec un tr?s grand bonheur que M. Potier de Courcy avait eu, pour la Bretagne, la m?me pens?e que nous, et qu'il nous avait devanc?, nous avons remis tr?s activement la main ? l'oeuvre.
Consid?rant son ouvrage, le dictionnaire h?raldique de la Bretagne, comme un excellent guide, nous l'avons suivi quant ? la classification alphab?tique. Comme cet auteur, nous avons divis? notre travail en cinq chapitres, en d?butant par les ?maux des champs des ?cussons, puis les partitions de l'?cu, et ensuite nous avons indiqu? les figures h?raldiques ou pi?ces honorables, etc.
Dans un nobiliaire dispos? par ordre alphab?tique, il est facile de trouver les armoiries d'une famille, mais il n'en est pas de m?me pour appliquer le nom du possesseur d'un ?cusson que l'on voit isol? sur une porte ou sur une clef de vo?te.
Les armoiries furent accord?es ou autoris?es par les rois, aux familles, aux communaut?s et aux corporations civiles et religieuses, comme une distinction transmissible ? perp?tuit?.
L'opinion qui fait remonter les armoiries au-del? du dixi?me si?cle, est r?fut?e par Spelman, Andr? Duch?ne, les Fr?res de Sainte-Marthe, Justel, Lepinoy, Chifflet, Fauchet, Dutillet, le P. M?nestrier, le P. Mabillon, etc.; ces auteurs disent que ce sont les tournois qui ont fait fixer les armoiries.
On peut admettre, comme le dit M. de Courselles, que l'origine des armoiries remonte incontestablement ? la fin du 10e si?cle, plusieurs sceaux l'?tablissent; mais c'est plus particuli?rement ? l'?poque des croisades qu'elles ont ?t? r?guli?rement ?tablies, puisqu'elles devinrent des r?compenses accord?es aux chevaliers et aux villes qui se distingu?rent dans les guerres saintes. C'est de ces guerres saintes que sont venues ces multitudes de croix de toute forme, de toute couleur, de toute dimension, qui ornent les armoiries. Plusieurs familles dont les armes ne figurent pas au mus?e historique de Versailles, n'ayant pas eu d'anc?tres ? l'une des sept croisades, ont n?anmoins introduit ce signe dans leurs blasons, par pure d?votion, et probablement sans l'intention de faire croire ? une plus ancienne origine de leur noblesse.
L'empereur Henri-l'Oiseleur, qui r?gla les tournois en Allemagne, environ l'an 938, donna lieu d'inventer et de r?gler ces marques d'honneur, qui sont plus anciennes chez les Allemands que dans tout le reste de l'Europe.
Cependant, si l'origine des armoiries vient d'Allemagne, on peut dire que c'est en France qu'a commenc? la science du blason (synonyme d'armoiries); car selon le p?re M?nestrier, les Fran?ais sont les premiers qui ont donn? les pr?ceptes, et les Allemands n'en ont presque rien dit. De la France, le blason, qui naquit, comme toutes les choses humaines, insensiblement, a pass? en Angleterre, en Italie, en Espagne, etc.
Les armoiries n'ont bien ?t? en usage que depuis le onzi?me si?cle. Ce n'est que vers cette ?poque que l'on commence ? voir des cottes d'armes, esp?ce de livr?e compos?e de bandes de plusieurs couleurs, d'o? sont venus la fasce, la bande, le pal, le chevron, la losange, etc., qui ont pour ainsi dire ?t? le commencement des armoiries.
Charles V, par ses lettres du 9 ao?t 1371, permit aux bourgeois de Paris de poss?der fiefs et arri?re-fiefs, sans ?tre tenus de payer aucune taxe, et de porter des armes timbr?es, comme les nobles d'extraction. Plus tard, les bourgeois les plus notables des provinces imit?rent cet exemple et demand?rent des armoiries.
Charles VIII, par lettres du 17 juin 1487, avait cr?? un mar?chal d'armes, pour ?crire, faire peindre et blasonner dans les registres publics les noms et les armes de toutes les personnes qui avaient le droit de porter cette marque de distinction.
Les remontrances que la noblesse, convoqu?e ? Paris, fit ? Louis XIII en 1614, pour ordonner une recherche de ceux qui avaient usurp? des armoiries, au pr?judice de l'honneur et du rang des anciennes familles, et suivant les motifs des ordonnances de Charles IX et de Henry III, le roi ?tablit un juge d'armes. Cet officier fut charg? de dresser des registres dans lesquels figuraient le nom et les armes des personnes r?ellement nobles, des eccl?siastiques, des officiers d'?p?e, de robe et de finance et tous autres ayant emplois. Chaque maison ?tait tenue de fournir aux baillis et s?n?chaux ses blasons et ses armes; mais tous les fonctionnaires pourvus de cet office, n'eurent pas l'autorit? suffisante pour conserver le lustre des armes des grandes et anciennes maisons. (Jean-Baptiste Bouillet.)
Dictionnaire h?raldique de l'Auvergne... par J.-B. Bouillet, ...
Date de l'?dition originale: 1857
Le pr?sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la litt?rature Fran?aise mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant num?ris? ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant ? la demande.
Certains de ces ouvrages refl?tent des courants de pens?e caract?ristiques de leur ?poque, mais qui s
Les pierres s?pulcrales ont souvent aussi des armoiries qui r?v?lent les noms et les titres de ceux qui reposent sous ces sortes de dalles.
Pour arriver d'une mani?re certaine ? expliquer ces marques arch?ologiques, et pour ?viter des recherches souvent infructueuses, nous voulions, imm?diatement apr?s avoir fini le Nobiliaire d'Auvergne, publier, comme compl?ment, un dictionnaire h?raldique de la m?me province; mais comme nous avions d'autres travaux sur le chantier, force nous a ?t? de suspendre.
Ayant vu avec un tr?s grand bonheur que M. Potier de Courcy avait eu, pour la Bretagne, la m?me pens?e que nous, et qu'il nous avait devanc?, nous avons remis tr?s activement la main ? l'oeuvre.
Consid?rant son ouvrage, le dictionnaire h?raldique de la Bretagne, comme un excellent guide, nous l'avons suivi quant ? la classification alphab?tique. Comme cet auteur, nous avons divis? notre travail en cinq chapitres, en d?butant par les ?maux des champs des ?cussons, puis les partitions de l'?cu, et ensuite nous avons indiqu? les figures h?raldiques ou pi?ces honorables, etc.
Dans un nobiliaire dispos? par ordre alphab?tique, il est facile de trouver les armoiries d'une famille, mais il n'en est pas de m?me pour appliquer le nom du possesseur d'un ?cusson que l'on voit isol? sur une porte ou sur une clef de vo?te.
Les armoiries furent accord?es ou autoris?es par les rois, aux familles, aux communaut?s et aux corporations civiles et religieuses, comme une distinction transmissible ? perp?tuit?.
L'opinion qui fait remonter les armoiries au-del? du dixi?me si?cle, est r?fut?e par Spelman, Andr? Duch?ne, les Fr?res de Sainte-Marthe, Justel, Lepinoy, Chifflet, Fauchet, Dutillet, le P. M?nestrier, le P. Mabillon, etc.; ces auteurs disent que ce sont les tournois qui ont fait fixer les armoiries.
On peut admettre, comme le dit M. de Courselles, que l'origine des armoiries remonte incontestablement ? la fin du 10e si?cle, plusieurs sceaux l'?tablissent; mais c'est plus particuli?rement ? l'?poque des croisades qu'elles ont ?t? r?guli?rement ?tablies, puisqu'elles devinrent des r?compenses accord?es aux chevaliers et aux villes qui se distingu?rent dans les guerres saintes. C'est de ces guerres saintes que sont venues ces multitudes de croix de toute forme, de toute couleur, de toute dimension, qui ornent les armoiries. Plusieurs familles dont les armes ne figurent pas au mus?e historique de Versailles, n'ayant pas eu d'anc?tres ? l'une des sept croisades, ont n?anmoins introduit ce signe dans leurs blasons, par pure d?votion, et probablement sans l'intention de faire croire ? une plus ancienne origine de leur noblesse.
L'empereur Henri-l'Oiseleur, qui r?gla les tournois en Allemagne, environ l'an 938, donna lieu d'inventer et de r?gler ces marques d'honneur, qui sont plus anciennes chez les Allemands que dans tout le reste de l'Europe.
Cependant, si l'origine des armoiries vient d'Allemagne, on peut dire que c'est en France qu'a commenc? la science du blason (synonyme d'armoiries); car selon le p?re M?nestrier, les Fran?ais sont les premiers qui ont donn? les pr?ceptes, et les Allemands n'en ont presque rien dit. De la France, le blason, qui naquit, comme toutes les choses humaines, insensiblement, a pass? en Angleterre, en Italie, en Espagne, etc.
Les armoiries n'ont bien ?t? en usage que depuis le onzi?me si?cle. Ce n'est que vers cette ?poque que l'on commence ? voir des cottes d'armes, esp?ce de livr?e compos?e de bandes de plusieurs couleurs, d'o? sont venus la fasce, la bande, le pal, le chevron, la losange, etc., qui ont pour ainsi dire ?t? le commencement des armoiries.
Charles V, par ses lettres du 9 ao?t 1371, permit aux bourgeois de Paris de poss?der fiefs et arri?re-fiefs, sans ?tre tenus de payer aucune taxe, et de porter des armes timbr?es, comme les nobles d'extraction. Plus tard, les bourgeois les plus notables des provinces imit?rent cet exemple et demand?rent des armoiries.
Charles VIII, par lettres du 17 juin 1487, avait cr?? un mar?chal d'armes, pour ?crire, faire peindre et blasonner dans les registres publics les noms et les armes de toutes les personnes qui avaient le droit de porter cette marque de distinction.
Les remontrances que la noblesse, convoqu?e ? Paris, fit ? Louis XIII en 1614, pour ordonner une recherche de ceux qui avaient usurp? des armoiries, au pr?judice de l'honneur et du rang des anciennes familles, et suivant les motifs des ordonnances de Charles IX et de Henry III, le roi ?tablit un juge d'armes. Cet officier fut charg? de dresser des registres dans lesquels figuraient le nom et les armes des personnes r?ellement nobles, des eccl?siastiques, des officiers d'?p?e, de robe et de finance et tous autres ayant emplois. Chaque maison ?tait tenue de fournir aux baillis et s?n?chaux ses blasons et ses armes; mais tous les fonctionnaires pourvus de cet office, n'eurent pas l'autorit? suffisante pour conserver le lustre des armes des grandes et anciennes maisons. (Jean-Baptiste Bouillet.)
Dictionnaire h?raldique de l'Auvergne... par J.-B. Bouillet, ...
Date de l'?dition originale: 1857
Le pr?sent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la litt?rature Fran?aise mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant num?ris? ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant ? la demande.
Certains de ces ouvrages refl?tent des courants de pens?e caract?ristiques de leur ?poque, mais qui s
| Author: Jean-Baptiste Bouillet |
| Publisher: Hachette Livre Bnf |
| Publication Date: Jun 01, 2012 |
| Number of Pages: 566 pages |
| Binding: Paperback or Softback |
| ISBN-10: 2012539815 |
| ISBN-13: 9782012539815 |
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