L'??rouge: L'Arbaa N'Ath Irathen sous l'agonie pr?oce

Qui niera notre confrontation face ? face ? l'enfer ? Qui d'entre nous n'a pas ?t? attrist? par ce drame ?
Ce sont les mots que Ghilas pronon?a aujourd'hui, alors qu'il commence ? raconter ses souffrances de ce mardi fatidique, ce revers ne s'effacera jamais de la m?moire des habitants des villages d'Ath Irathen, et celle des villages voisins situait en lisi?re des for?ts en feu.
Ce jour-l?; Ghilas a ?t? transport? ? l'h?pital de Douira, il tomba au coma, d?lirant des cauchemars bizarres. Aujourd'hui, en pr?sence de son ami Koceila, il se rem?more ces heures fatidiques et la douleur du drame. Il raconte l'histoire qui a commenc? le jour o? sa montre s'est arr?t?e vers neuf heures du soir. Le temps s'?tait ?coul? lourd, insomniaque.
Ghilas murmura tristement:
3/4 Je ne me souviens pas comment je me sentais pendant le coma, peut-?tre avais-je peur, car j'?tais tourment? par la douleur de ces br?lures, chuchota tristement Ghilas.
Koceila hoche la t?te, en disant:
3/4 La vie est un tr?s beau roman Ghilas, on ne s'arr?tera jamais ? une triste ligne, alors que la fin peut ?tre belle.
3/4 Oui, il faut le lire jusqu'au bout.
Aujourd'hui, le souvenir charg? d'?motion de l'inconnu surgit ? l'imagination d'un survivant de la trag?die de l'agonie pr?coce. La chambre froide dans laquelle Ghilas est rest? des jours et des mois, babillant au son du talon aiguille.